Langage de marque : dérapages officiels
Reçu ce matin un remarquable message d’iDTGV à partager d’urgence :
« Cher(e) client(e),
Vous avez acheté un billet iDTGV pour un voyage le XX XX 2011 et nous vous en remercions.
Suite à un accident de personne, votre train a subi un retard de 96 minutes à l’arrivée en gare de Marseille.
iDTGV et SNCF regrettent cet incident.
Nous vous informons que ce retard est non imputable, par conséquent, il ne donne pas lieu à un dédommagement, conformément aux conditions générales de vente iDTGV.
Nous espérons que malgré ce désagrément, nous aurons le plaisir de bénéficier à nouveau de votre choix et vous revoir très bientôt à bord d’iDTGV.
L’équipe iDTGV. »
Décodage :
« Cher pigeon,
Vous avez mis aussi longtemps que dans les années 70 pour faire Paris-Marseille, mais en payant le prix des années 2010. C’est ballot et en plus, c’est la faute aux autres.
Mais comme on a le monopole, vous reviendrez, donc on s’en fout.
On vous fait un e-mail parce que ça ne coûte rien, s’il avait fallu payer un timbre, vous pensez bien qu’on aurait fait l’impasse ! »
Question 1 :
Après les retards « indépendants de notre volonté », voici les retards « non imputables ».
Notre vie, notre temps, notre argent sont-ils non imputables ?
Question 2 :
Qui a bien pu autoriser ce type de message ?
Si vous nous entendez, agitez les bras, prenez votre téléphone.
SOS Amitié, nous sommes là pour vous aider.